Les autres séries dans OKAPI
Dans cette rubrique ont été regroupées les
séries qui ont eu une faible durée de vie dans Okapi du numéro
1 au numéro 259, en voici le détail :
Trois séries du tout début :
- Oncle Mac Haskett, est un détective écossais
secondé par ses neveux, cette série de Georges
Chaulet et Nicole Pibeaut présente
dès le numéro 1 ne fera que 7 épisodes, le personnage
reviendra cependant dans 9 pages « énigme policière »
mais dessinées par Dufourcq avec
un scénario de Jo, et disséminées du numéro 84
à 124.
- «Histoire drôles » est plus
un dessin humoristique qu’une BD et commence dès le numéro
1, Michel Granger (ses dessins ont eu un
succès énorme par la suite, surtout à partir du moment
où ils ont été utilisés pour les pochettes d'albums
de J.-M. Jarre...) et Jean-Pierre Desclozeaux
la dessineront à tour de rôle pour un total de 13 épisodes.
- Mat et Matic sont deux personnages « géométriques
» dessinés par Rizkallah,
à partir du numéro 4 et pour 7 épisodes d’une page.
Deux séries au centre de la période :
- La bande du vieux quartier sont les aventures
d’une bande d’enfants, dessinée par Daniel
Suter avec un Scénario de Colette
Tournès, et paraissant en alternance avec la Chouette de classe
du numéro 153 à 177 (13 épisodes). Elle était
peut être destinée à remplacer la Chouette de classe,
cependant ce ne sera pas le cas.
- Le Bigorneau de Nicole
Claveloux, une conversation entre deux bigorneaux duettistes, sur 2 pages
et n’a durée que 3 épisodes (okapi 179, 180, 182). Ces
planches étaient d'ailleurs extraites d'un album paru plus tôt
en début d'année 1979 aux Humanoïdes associés, «
Morte Saison » (peut-être Nicole Claveloux, très sollicitée
par Bayard à l'époque, aura essayé de les placer dans
Okapi mais sans succès - le ton, plus adulte, ne correspondait pas
vraiment). Cette série compte 7 épisodes de 2 planches, et semble
importer à l'auteur au point de la rééditer deux fois
sous le titre La Ballade des bigorneaux, en 1994 au Sourire qui mord et en
2001 chez Être éditions. Vous trouverez en bonus les 8 planches
complémentaires publiées dans l'album.
Quatre séries de fin de période :
- Cocorak contre les Kriketix : Une famille délirante
dans l’espace, dessinée par Nicole
Claveloux avec un scénario de Zha ; 6 épisodes de 4 pages
d’okapi 222 à 226.
Après le départ de Couscous et Cannelle,
la dernière page de couverture est disponible et la bataille pour l’occuper
fait rage, malgré l’expérience des auteurs postulants
(Pas moins que Philippe Kailhenn et Fernando
Puig-Rosado) Nicole Claveloux semble
être imbattable pour les BD d’une page et dominera toute cette
période d’abord avec Grabote puis Louise
XVI. Ce n’est qu’à la période suivante
que la place sera laissée à deux petits nouveaux : Philippe
Delangle et Serge Bloch pour leur série : Frédy
Bléro.
- Les aventures de l’Abel… Sacré
Philippe Kailhenn, même le titre
de la série n’est pas certain avec lui. Cette BD du fait de son
style et de multiples références semble être un hommage
à Hergé, mais comme l’aurait fait Picasso à David
! La principale caractéristique est que les personnages parlent un
incroyable sabir très difficile à décrypter entièrement,
même pour un adulte et, cerise sur le gâteau, il est précisé
dans le titre « *En français dans le texte » ! je suppose
que c’est probablement la cause de sa faible longévité
(4 épisodes) et pourtant… J’aurais bien aimé lire
la suite !
- «Ce numéro vue à la pointe de mon crayon
» : Fernando Puig-Rosado détourne
de façon humoristique le thème principal du numéro d’Okapi…
Comme il le faisait avec ces dessins pour la rubrique animalière. 5
épisodes.
- Flute et Zut : Un couple de duettistes très
stylisés dessinés par Jean-Claude
Marol, 5 épisodes
Vous trouverez en fin de page quelques surprises qui ne peuvent pas être
qualifiées de « série » (surtout s’il n’y
a qu’un seul épisode) mais dans lequel on en retrouve un peu l’esprit,
enfin… à vous de vous faire une opinion !
Bonne Exploration !
(texte de Bertrand WION)
50 ans d'Okapi
L'histoire vraie / C'est arrivé hier
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Pourtant apres les avoir relu je trouve ca pas si mal que ca.
On retrouve bien l'esprit peste et despotique de Grabote.
Peut être de manière un peu trop unilateral. Les autres ne sont que des souffres douleurs.
Mais certaines histoires sont assez droles. par Patrick DENJEAN le 05/11/2003par le