Evolutions des formats
 


Du numéro 30 au numéro 130 d'Okapi le format des 163 premières planches reste très stable : une pleine page et 4 (voire 5) bandes. Chaque planche dispose de son titre qui commence par "Où...". Seule variation, à partir du numéro 64, Okapi publie deux planches par numéros (sauf exceptions) : en page 2 et en avant dernière page (la 31ème)... On notera également le n°100 où ne figure pas de planche de Grabote mais un poster.

Ensuite cela se corse. De Okapi 131 à 136 Grabote n'a plus le droit qu'à deux bandes en haut (131 à 133) ou en bas (134 à 136) de page et perd son titre. A partir de là les planches ne seront plus numérotées officiellement. On note également qu'a partir de maintenant "L'insupportable Grabote et le lion Léonidas" devient "L'insupportable Grabote".

Ensuite dans les 5 n° suivants (137 à 142) Les deux bandes sont regroupées sur une demie page en haut (142-3) ou en bas (137-141) et retrouvent un titre.

Puis (143 à 163) la punition prend fin et Grabote retrouve sa page complète et ses titres selon le format habituel. Léonidas reprend du poil de la bête (sic) puisque la page se nomme maintenant "L'insupportable Grabote et Léonidas". En revanche la page de Grabote se balade et n'a pas de numéro de page attribué au sein d'Okapi. On remarque que le numéro 160/1 est le deuxième numéro double d'Okapi à l'occasion des vacances d'été 1978. Ce numéro voit naître la première histoire complète de Grabote sur 8 pages : Grabote mène l'enquête. Cette histoire est autonome et sans lien avec les planches qui précedent et qui suivent. Peut-être pour préparer cette histoire, le numéro 159 est marqué par l'absence de Grabote.

A partir du numéro 164 le format de la page de Grabote évolue, les planches perdent définitivement leurs titres succulents (et d'un autre temps). Léonidas passe à nouveau à la trappe. La page se nomme à nouveau "L'insupportable Grabote" avec un logo très stylisé et voyant.

On note le numéro 176. Tout simplement génial et où Grabote envahit toutes les pages. Puis un nouveau numéro double 184/5 pour l'été 1979 avec une nouvelle histoire en 9 pages : Super Grab en plus de la dernière page habituelle. Et cela continue jusqu'au numéro 206.

De 207 à 212 : Arrêt de Grabote remplacée par les aventures d'Abel... une BD assez confuse de Philippe Kailhenn qui ne tiendra le choc de la dernière page que durant trois numéros d'Okapi. Numéro 210 : pas de BD en dernière page, rien ! le néant ! Snif !

Numéro 212, Louise XIV (toujours de Nicole Claveloux) débarque et - Ô surprise - en alternance, un numéro sur deux, avec des planches de Grabote. Pas des histoires, mais juste des dessins d'une page, mais souvent très drôles.

Okapi 229 : dernière planche de Grabote, re-snif ! Après, Louise XIV s'installe pour un long moment. Personnage beaucoup plus caustique et un peu moins "clair" que Grabote mais pas inintéressant, d'autant que la ressemblance physique et psychologique est frappante...