Okapus est un petit personnage de François
de Constantin apparu dans Okapi dès le numéro 15 en fin de
journal dans une mini BD commentant le contenu de la revue. Bien que ces apparitions
changeront régulièrement de format elles ne deviendront une BD
dotées d’un scénario relatant une histoire que très
tardivement, à partir de l’épisode 53.
Il apparaitra aussi en commentateur dans certains « univers okapi ».
Si les scénarii ne sont pas de ce fait inoubliables, il restera quand
même la poésie du dessin qui se développera petit à
petit pour atteindre son apogée dans Okapus rêve de…
Bonne découverte ou redécouverte
Quelques chiffres
Okapus apparait en 1972 dans Okapi numéro 15, son ultime épisode
se déroule dans Okapi 163 en 1978. Comme Couscous
et Cannelle et Kangourouge, il ne semblait
pas avoir sa place dans la « nouvelle formule » du 164.
Il fera aussi deux fois la couverture.
Les périodes
Période 1 : Les aventures d’Okapus (6 épisodes en
1972) :
Mini BD en fin de revue reprenant un thème du journal
Période 2 : Les libres propos d’Okapus (25 épisodes
de 1972 à 1973) :
La BD occupe désormais la page du sommaire, sa taille a augmenté
et le dessin acquière le lyrisme qui fera le charme de la série.
Période 3 : Okapus rêve de… (17 épisode de
1973 à 1975) :
Pour être précis, seul 4 des premiers épisodes commencent
par « Okapus rêve de… »
Cette période se caractérise par une BD d’une page complète,
le plus souvent constituée d’un seul dessin (11 épisodes)
et ayant un thème écologique. Sa publication est irrégulière,
se sont sans doute les pages les plus poétiques
Période 4 : « L’été en couleur »
(4 épisodes été 1976)
Après une longue absence, Okapus revient pour commenter dans
une simple bande en bas de chaque page (6), la couleur de 4 supplément
d’été.
De Constantin est désormais associé
à un scénariste : Olivier Renaudin.
Période 5 : La période des pages partagées (19
épisodes de 1977 à 1978)
Suite à une opération « Nouvelle formule » d’Okapi
à partir du numéro 131, Okapus revient sur la forme d’une
BD d’une simple bande courant sur 2 pages qu’ils partage avec Grabote,
Kangourouge et Timoléon.
Cette organisation durera 6 épisodes, puis sera changé en ½
page (l’autre ½ page sera occupée par l’une des autres
BD précédemment citée)
Dorénavant il s’agit d’un sketch, Okapus devient
une BD classique, mais contenant quand même des clins d’œil
gentiment critique à notre mode de vie.
(texte de Bertrand WION)